Le sacrement de l'onction des malades

     Une des caractéristiques les plus marquantes du christianisme fut toujours la place centrale réservée aux malades, aux vieillards, aux nécessiteux. Sainte Mère Teresa qui accueillait les mourants des rues de Calcutta ne fut qu’une chrétienne parmi tant d’autres à voir le Christ à travers ceux que l’on rejette ou que l’on fuit. Si les chrétiens sont vraiment chrétiens, il émane d’eux un sens de réconfort, qui se traduit par des actes. Il est même donné à certains de guérir corporellement des malades, par la force de l’Esprit Saint (le charisme de guérison).

     Tout fidèle se trouvant dans un état de santé grave peut recevoir le sacrement de l’onction des malades et on peut recevoir l’onction des malades plusieurs fois dans sa vie. Il arrive même à des gens de tout âge de demander à recevoir le sacrement de l’onction des malades, si, par exemple, il sont sur le point de subir une opération grave. En de telles occasions, beaucoup de chrétiens associent une confession à l’onction des malades; ils veulent comparaître devant Dieu la conscience purifiée, au cas où ils ne se remettraient pas.

     Le rite essentiel consiste dans l’onction d’huile bénite faite sur le front et dans les mains du malade. Il se célèbre, en général, dans une église, accompagné de prières.

     Beaucoup de malades ont peur de ce sacrement et le repoussent jusqu’au dernier moment, parce qu’ils pensent que c’est une sorte de sentence de mort. C’est exactement le contraire : l’onction des malades est comme une assurance de vie. Tout chrétien accompagnant un malade devrait lui ôter tout sentiment de fausse peur. La plupart des malades en danger grave ont l’intuition à ce moment précis qu’il n’y a rien de plus important que de se configurer immédiatement et inconditionnellement à Celui qui a vaincu la mort, et qui est la vie : Jésus, notre Sauveur.

 

Catéchisme de l’Église catholique #1514-1519, 1528-1531

Youcat # 242, 243, 245