Histoire de la paroisse

Paroisse Saint-Antoine-l'Ermite / Saint-Antoine


Établie en 1833
 Première église : 1838
Premier curé : 1940

 
Au printemps de 1833, quatre habitants de la rive nord de la rivière Cocagne s’établirent à Saint-Antoine qui était alors connu sous l’appellation de Higho ou Higho de Cocagne. Ce n’est qu’en 1873 que le révérend père Gosselin, curé de Cocagne, surpris que la paroisse n’ait pas de saint patron, lui donn le nom de Saint-Antoine-l’Ermite.
 
Les premières messes furent célébrées dans la maison de Joseph Goguen. C’est en 1838 que fut construite une première petite chapelle. Le curé de Bouctouche venait célébré la messe quelques fois par année sur semaine et à Pâques. Vers 1856, une plus grande église fut édifiée. Elle servit au culte jusqu’à 1924.
 
 C’est à Saint-Antoine que fut construite la première église de pierre du comté de Kent. Les travaux de construction commencèrent le 15 mai 1923 et comme le père Désiré Allain l’avait prédit, l’extérieur de l’église fut terminé à Noël. La bénédiction de cette nouvelle église fut faite par Mgr Edouard LeBlanc le 1er juillet 1924. L’intérieur de l’église ne fut terminé qu’en 1951.
 
Saint-Antoine fut desservi d’abord par les prêtres de Bouctouche, ensuite par ceux de Cocagne, de nouveau par ceux de Bouctouche et finalement par le curé de Notre-Dame.
 
En septembre 1940, le révérend père Camille Vautour fut assigné comme premier curé de la paroisse de Saint-Antoine. Il y demeura jusqu’à sa retraite en 1980.